Conclusion

•Mai 18, 2010 • Laissez un commentaire

Concernant l’ulu burun, les sites internet se déclinent en deux principales variantes : Les sites donnant accès aux scans de l’American Jornal of Archaeology (AJA), et ceux dont le contenu s’inspire très largement des données présentes sur le site de l’Institute of Nautical Archaeology (INA), dont les auteurs,sont également ceux de l’AJA.

L’autre type de sites rencontrés possède un contenu plus éloigné de ces deux ressources, mais également plus fantaisiste et peu fiable. Ces sites allant parfois jusqu’à énnoncer des théories infondées et fausses, qu’ils présentent comme des états de fait (prenons l’exemple du site d’Insecula, affirmant que le bateau échoué au cap de l’Ulu burun était le navire royal de Nefertiti …).

Les données présentes sur internet au sujet de l’épave n’ont donc rien de révolutionnaires et sont souvent peu fiables, cependant il faut tout de même reconnaitre à certains d’entre eux (l’AJA et l’INA) l’utilité de donner des informations sans avoir à se déplacer en bibliothèque et la possibilité de rechercher des mots clefs à même les textes, mis en format pdf. Cependant, devant les nombreuses informations erronées il faut évidemment pouvoir faire la part des choses en connaissant un minimum le sujet.

D’autres sites peuvent être intéressant concernant le contexte historique, encore une fois loin d’être révolutionnaires par rapport aux livres, et présentant sans doute, pour certains des inexactitudes (ne nous voilons cependant pas la face, ces inexactitudes sont à l’image des données qui peuvent également apparaitre dans certaines publications papier). Leur avantage étant encore une fois de donner un accès direct à l’information.

L’avantage indéniable de ces sites est la possibilité de trouver des images, d’une qualité acceptable -bien que ne permettant pas de zoomer sur les détails. Il est également intéressant de pouvoir visiter en ligne le musée offrant une reconstitution -bien que curieuse- de l’Uluburun, cette visite présentant la possibilité de voir comment les artefacts étaient peut-être placés avant la disparition de l’épave.

Les ressources présentes sur internet ne sont donc pas révolutionnaires et même plutôt décevantes, aucun musée en ligne, aucune bibliothèque, n’offre la moindre donnée sur l’épave. Heureusement que certains sites présente des informations intéressantes -bien que, comme déjà dit, présentes dans des ouvrages- et la possibilité de voir des photos des artefacts et de la fouille.

Vidéos en ligne

•Mai 13, 2010 • Laissez un commentaire

Recherchons maintenant des vidéos en ligne, en effet ces ressources peuvent de temps en temps être des sources d’excellente qualité et changeant un peu des textes traités en grand nombre -que le support soit papier ou numérique- parfois jusqu’à saturation.

La logique nous pousse tout d’abord à consulter le site de l‘institut national de l’audiovisuel, il s’agit en effet d’une référence dans les documentaires disponibles en ligne. Et aussi curieux que cela puisse paraitre, aucun résultat n’est positif à l’exploration de ce site, il est pourtant extrêmement curieux qu’aucun documentaire n’ai été produit sur le sujet…

Nous poursuivrons donc notre recherche sur des sites beaucoup moins institutionnels, présentant des vidéos partagées par des internautes. En consultant youtube cette fois nous remarquons cette fois un certain nombre de résultats, il faut cependant faire une sélection drastique, en effet la visualisation d’un homme en train de manger une barre de céréales ne nous intéresse nullement… Les vidéos les plus intéressantes ne concernent malheureusement pas l’épave en elle même mais les reconstitutions faites par les archéologues et leurs explorations sous-marines une fois ces dernières coulées, pour les étudier plus en détail. Enfin les autres vidéos en rapport avec l’épave sont des films réalisés dans l’archéoparc. Les vidéos expliquant les reconstitutions, beaucoup trop rares, sont particulièrement intéressantes pour la plupart cependant celles de l’archéoparc n’ont rien de transcendantes, à moins de vouloir passer deux minutes à visualiser une pieuvre dans une reconstitution d’amphore

Encore une fois rien de bien intéressant pour ce qui est des informations, en regardant sur dailymotion cependant les vidéos sont beaucoup moins nombreuses mais bien plus pertinentes, en effet sur quatre d’entre elles, trois sont un documentaire sur l’age du bronze, et plus particulièrement l’épave qui nous intéresse, publié sur Arte. Il est curieux que l’ina ne mette pas ce documentaire en ligne et il est appréciable que certains internautes aient la présence d’esprit de les enregistrer pour ensuite les partager sur ces sites d’hébergement de vidéo en ligne.

Il faut donc rechercher des vidéos sur ces sites majoritairement alimentés par des particuliers, pour cela il est notable que google vidéo sélectionne les réponses pertinentes de tous les dit-sites, ceux-ci sont en effet bien plus nombreux que  les célèbres youtube et dailymotion.

Enfin il est utile de noter qu’une addon firefox, DownloadHelper, en plus de recenser tous les sites de vidéo en ligne, permet de les sauvegarder sur son ordinateur, ce qui empêche donc de voir la vidéo disparaitre du site avant qu’elle ne soit visionnée un certain nombre de fois mais également d’en faire des captures d’écran ou des montages avec des logiciels appropriés.

Publication de revues en ligne.

•Mai 12, 2010 • Laissez un commentaire

Avec l’essor des nouvelles technologies certaines revues ont peu à peu été numérisées, voir directement éditées sous le format informatique, l’avantage de ces publications est notamment de permettre à un lectorat plus large de le lire. Si l’utilité de ces sites est avérées pour certaines recherches qu’en est-il dans le cadre d’une recherche sur l’uluburun ?

Une fois encore les résultats de recherche sont peu nombreux à être concluant, en effet la majorité des articles détectés par les moteurs de recherche ne correspondent pas proprement au sujet, comme le montre l’exemple de Persée, et ne contiennent qu’une unique référence à l’uluburun, parfois même seulement en temps que référence bibliographique. Les articles en question ne sont pas pertinents dans le cadre de notre recherche mais il faut cependant mettre en avant les références de l’article et de pouvoir les éditer directement sous un format exploitable, de même il est possible de télécharger les documents en format pdf.

Le site de Persée était celui contenant le plus d’articles sur l’uluburun, ils étaient en effet au nombre de trois. Qu’en est-il pour les autres sites de revues en ligne ? Deux d’entre eux, archnet et erudit ne possède pas la moindre publication sur le sujet !

Les deux autres sites de revues en lignes que je voudrais mentionner sont cairn et revue.org, qui présentent tous deux des articles en lignes (deux dans le premier cas et un dans le second) nécessitent d’acheter les articles. Pourquoi pas… mais le plus gênant dans cela c’est que certains de ces articles peuvent se retrouver gratuitement sur d’autres sites, tel que Persée, ou même sur un de ces deux derniers, en effet certains articles peuvent y être gratuits. Il faut donc bien faire attention à ces sites qui s’oppose, en une moindre mesure, à un partage gratuit de connaissances, contrairement à d’autres portails…

Ces sites peuvent se révéler particulièrement intéressants -pas dans le cadre d’une recherche sur l’uluburun, mais pourquoi pas en élargissant sur le contexte historique- d’autant plus qu’ils présentent certaines fonctionnalités pratiques pour la recherche comme un format pdf et offrent un gain de temps en présentant immédiatement comment les citer. Cependant il faut bien prendre garde au site, en effet certaines informations pouvant se révéler payantes sur l’un ne le seront pas sur l’autre.

L’archéologie sous les mers

•avril 24, 2010 • Laissez un commentaire

Faisons désormais un tour du coté des sites gouvernementaux, après tout l’archéologie dépend du ministère de la culture et il semble logique que ce dernier consacre un espace sur internet à la discipline. Et nous trouvons en effet un espace consacré à l’archéologie sous-marine qui nous intéresse dans le cadre d’une recherche sur l’uluburun.

Le site se divise en quatre grandes parties, dont deux ne nous intéressent pas dans notre contexte de recherche, en effet une d’entre elle concerne l’exploration des sites, la visite en ligne de ces sites à l’aide d’un texte explicatif et d’images, mais uniquement menée par la recherche Française (une partie particulièrement importante sera destinée à la grotte cosquer) et l’autre concerne les acteurs de ces découvertes en France. La recherche internationale n’est donc pas concernée par ce site

Les deux autres parties pour leur part son beaucoup plus intéressantes vu notre axe de recherche, ainsi la première de ces parties est destinée au découvreurs, cette partie est en réalité un historique de la plongée sous-marine allant des premiers plongeurs, les Urinatores, à l’invention des scaphandres autonomes.

Autre section intéressante pour nous est dédiée aux techniques, cette dernière nous permet alors de découvrir toutes les étapes de la fouille sous-marine, de la découverte, en passant évidemment par la fouille et l’étude, à la conservation. Tous les instruments et les techniques nécessaires à une telle fouille sont mentionnés, ce qui est donc une véritable mine d’informations, d’autant plus utile qu’accompagnée d’images (il est tout de même à noter que ce site concernant l’archéologie française certains outils ne concernent que cette dernière tel que l’archéonaute – navire désormais devenu obsolète et n’étant plus utilisé par l’archéologie française- mais dans l’ensemble les techniques restent les mêmes d’un pays à l’autre).

Ce site est très intéressant pour obtenir des informations sur la fouille sous-marine donc, quant-au fait qu’il soit axé sur la recherche française nous n’avons pas à lui en tenir rigueur étant donné l’organisme qui l’a édité et il est tout de même bon de prendre ce qu’il a à offrir. Il est regrettable cependant que l’adresse du site ne change pas selon les zones explorées, ne permettant donc pas de créer un lien direct vers la partie qui nous intéresserait.

Insecula

•avril 24, 2010 • Laissez un commentaire

Le site d’insecula se présente comme le plus grand site au monde de visites en ligne, ainsi il présente plusieurs lieux et évènements culturels, à grand renfort de photos, et ce à propos de plusieurs régions du monde. Il s’agit d’un site de vulgarisation particulièrement hétérogène et il semble normal de se demander quel est la valeur de ses informations.

Nous ne nous baserons ici que sur le court article concernant l’ulu burun, où plus particulièrement une salle du musée de Bodrum le mettant en avant. Cet article est intitulé « la salle du navire de Néfertiti naufragé au large de l’Ulu Burun », il n’offre pas de nombreuses informations ainsi il nous renseigne le lieux de sa découverte et le nom de son découvreur (il est honorable de voir que pour une fois ce n’est pas l’archéologue qui est mis en avant mais bien le pécheur qui localisa l’épave) et la durée de la fouille.

Et l’unique texte contenant des informations sur les artefacts et le navire en lui même ce résume à cela :

Les soutes de ce navire égyptien étaient remplies de cadeaux envoyés au roi des Hittites (peuple d’Asie mineure) par Néfertiti, la reine d’Egypte. La cargaison renfermait des bracelets, colliers et bagues en or, des troncs d’ébène en provenance de l’Afrique tropicale, des colliers en ambre du Maghreb, des dents d’hippopotames chassés sur les bords du Nil.

Des informations justes sur les artefacts certes, et sur l’itinéraire ? Il ne fait aucun doute que l’épave à un rapport à l’Égypte et aux Hittites… Cependant nous ignorons totalement son origine et, donc, s’il s’agissait d’un navire sous les ordres de Néfertiti. Un article peu et mal documenté donc, et au titre plus racoleur qu’autre chose, il nous fallait cependant en parler dans ce blog en efffet il est inquietant de voir qu’une recherche avec pour mot clef « ulu burun » sur google fait apparaitre ce site en deuxième position après wikipedia, ce qui signifie que malgré ses inépties il est un des plus consulté via google.

Il faut cependant voir un bon coté à ce site qui permet une visite virtuelle de la salle du musée de Bodrum présentant la reconstitution de l’épave et de sa cargaison, une visite à l’aide d’une simple galerie photo ou d’une visite panoramique à 360°. Une possibilité d’exploration intéressante pour les personnes ne pouvant se rendre à Bodrum et qui à porter au crédit d’insecula. Cependant la législation du site quant-au droit à l’image peut paraitre particulièrement stricte, en effet il est clairement précisé qu’il est inutile de formuler une quelconque demande quant-à la reproduction des photos alors que généralement la plupart des sites sont près à au moins recevoir des demandes.

Un site dont les quelques images du contenu du musée peuvent être intéressantes pour un usage personnel donc mais au contenu bien insuffisant et presque effrayant quant-à sa position lors d’une simple recherche sur google…

Clio la Muse

•avril 23, 2010 • Laissez un commentaire

Clio est la muse de l’histoire, dans l’antiquité grecque, il est donc tout naturel que faire des recherches en invoquant son nom sur internet donne accès à des informations sur le passé (si l’on met évidemment de coté tous liens pouvant référer à la mythologie ou à une voiture…). Ainsi nous nous intéresserons à ce site éponyme présentant un certain nombre de grandes civilisations et cela en français, il est important de le noter tellement il est rare de voir ce genre de site dans la langue de Molière.

Avant de parler du site (qui devrait être accompagné d’un forum, qui semble malheureusement avoir disparu), quelques mots sur l’auteur, pour reprendre ses mots « il ne s’agit ni d’un site institutionnel ou universitaire mais d’un site personnel réalisé par un passionné qui depuis 1998 a décidé d’ouvrir un site web pour faire partager sa passion de l’Antiquité » et ce dernier semble bien mettre régulièrement à jour son site, comme il l’explique quant-à la difficulté de donner ses sources au cœur même des articles et sur sa volonté de parfaire au mieux les traductions. Il explique également son choix de peut traiter de l’Égypte et de l’antiquité romaine qui sont déjà suffisamment étudiées ailleurs -nous auront cependant l’occasion de revenir sur ce choix. Maintenant visitons ce que ce « passionné » nous propose…

Le site s’ouvre sur une page plutôt épurée, dont la navigation semble particulièrement claire, une succession de vignettes représentant des objets d’art, dont la civilisation d’origine s’affiche en les survolant, surmontées d’un accès à une chronologie et d’une entrée vers différentes parties du monde ayant abrité de grandes civilisations. Enfin en bas de cette page d’accueil se trouve le traditionnel bouton de recherche et un plan détaillé du site, permettant d’avoir accès directement à la partie souhaitée sans se perdre (si cela est possible tant le site semble clair) en la recherchant par un autre moyen ou évidemment de voir du premier coup d’œil ce qu’offre le site. Il est donc à noter que vignettes, parties, option de recherche et plan, sont tous des moyens différents pour accéder aux (même) informations du site, libre à l’utilisateur d’utiliser ce qui lui semble le plus simple et approprié à ses besoins.

En effet l’utilisateur pressé qui cherchera directement des informations sur les hittites (prenons les en exemple puisqu’ils sont en partie notre sujet d’étude via l’uluburun) se laissera certainement plus tenter par un accès via l’icône Hittite (s’il parvient évidemment à la repérer (car il est vrai que l’œil non avertit aura peut-être du mal à la distinguer de prime abord  et devra alors survoler les images) ou en utilisant l’option de recherche.

Une fois dans la civilisation le concernant, toujours, ici, les hittites (mais rappelons qu’il y a de nombreuses autres civilisations traitées, à l’instar des égyptiens, des étrusques ou des grecs) une présentation de leur histoire est réalisée, présentation qui s’articule autour de parties claires, qui ne sont malheureusement pas très détaillées pour la plupart (et qui nécessiteraient peut-être un développement plus poussé, peut-être à l’aide d’un hyperlien si le but recherché par l’auteur est de ne pas trop surcharger la page – c’est bien l’histoire qui nécessiterait un apport d’hyperliens ou de détails en effet des hyperliens sont présents vers des notions importantes, tel que celle d’Hattusha), d’une bibliographie et de liens. Remarquons également qu’une option d’agrandissement/diminution de la police est présente et qu’une icône propose directement une version imprimable du texte.

La lecture de cette page peut donc conduire à visiter d’autres parties du site en suivant les hyperliens, parties qui n’appartiennent pas forcément à celle sur les Hittites, ainsi un lien va renvoyer aux cananéens. Cependant le lecteur ne sera pas obligé de se laisser distraire dans sa lecture en suivant ces hyperliens et un bandeau lui proposera plus tard -ou pendant sa lecture- d’accéder à d’autres parties concernant les hittites, des parties très riches, concernant à la fois l’Etat hittite, les dynasties, la religion, des sites, l’art et l’architecture, l’économie, des textes et des personnages historiques. Des parties qui sont généralement grandement illustrée et qui peuvent s’ouvrir sur un portfolio.

Après cette petite digression, concernant toutefois le sujet, revenons au visiteur de la page, celui-ci pourra tenter d’accéder à la civilisation qui l’intéresse via la zone géographique de cette dernière, à savoir l’Afrique, l’Asie Centrale, l’Asie Mineure, l’Europe, l’Iran ancien, l’Arabie et le Levant, la Mésopotamie et le Monde Grec, chacune de ces partie s’ouvre d’ailleurs sur une vignette des civilisations l’occupant, à l’instar de la page d’accueil.

Prenons donc l’exemple de l’Asie Mineure, puisqu’elle est la région des Hittites que nous avons déjà étudiés -et qui, au dessus des liens donnant sur plus de détails indiquaient clairement qu’ils étaient tirés de cette partie. Les civilisations sont rangées par ordre alphabétique, à savoir qu’elles commencent donc par les Hittites puis continuent par les Ouratou, pour finir par le Royaume du Pont. Il est curieux cependant que les vignettes ne présentent pas tous ces royaumes, ainsi le dernier cité ne sera pas dans ces bannières et les vignettes cesseront de diriger vers les civilisations à partir de celle sur la ville de Pergame. D’autres liens sont moins mis en avant tel que celui sur l’Arménie antique et pour cause ils ne représentent qu’un simple texte, de quelques paragraphes.

Enfin il est à noter que la chronologie, mettant en relation toutes les régions contient des liens vers chaque partie du site. A la vision de cette chronologie nous remarquons que les romains n’y apparaissent que dans le cadre de leurs conquêtes dans le Monde Grec et en Asie Mineure et que les étrusques n’y figurent même pas (il n’y a en effet pas de parties dédiée à l’Europe dans cette chronologie).

J’aimerais donc là faire une remarque sur le contenu du site qui est extrêmement complet, cependant certains choix dans les civilisations sont regrettables, ainsi il semble clairement que l’Europe est mise sur un plan très reculé, elle n’y figure que pour les Romains et la présence des Étrusques n’a sans doute pour raison que les apports qu’ils firent aux latins. Les mondes germaniques et celtes sont balayés, pourtant ce dernier aurait tout autant mérité d’y figuré s’étant étendu jusqu’en Turquie. De même pour l’Afrique, où l’Égypte possède une part conséquente mais où la civilisation de Méroé, sa voisine, est également occultée. Ces choix sont regrettables aux vues du nom du site, qui pourrait faire penser à un site exhaustif englobant toutes les civilisations (et je parle ici uniquement des contrées mentionnées, oublions l’Amérique et le Japon). Cependant malgré ces regrettables oublis, il reste une riche source d’information pour quiconque s’intéresse à l’histoire entre l’âge du bronze et l’empire romain.

Cours à domicile!!!

•avril 22, 2010 • Laissez un commentaire

Voici un autre site extremement important pour l’étude de l’archéologie égéenne et des zones voisines: « The Prehistoric Archaeology of the Aegean« , un programme réalisé conjointement entre « the Foundation of the Hellenic World » et le « Darthmouth College ».
Ce site propose differents services qu’un étudiant en archéologie trouverait surement aussi interessant qu’utiles.
Le site est divisé en 6 sections:
-la premiére et principale, intitulée « Contents« , propose au visiteur de véritables cours sur l’archéologie égéenne (chronologie, étude environementale, histoire de la recherche, puis une série de 29 cours thématiques comme, pour prendre un exemple, les cultures néolithiques de Thessalie, de Créte et des Cyclades, dans la leçon n°2).
Chaque cours est découpée en trois parties: le cours en lui méme, des images(quand elles existent), et une bibliographie focalisé sur le sujet de la leçon.
A noter qu’un cours(le n°22) est consacré aux échanges et que le théme des épaves tel que celle du cap Gelidonia et celle de l’Uluburun y est abordé.
-La seconde partie à été pensée dans le but de simplifier les recherches à l’étudiant souhaitant trouver des informations sur un sujet précis: il s’agit de la section « search« .
Un point trés interessant dans cette partie est qu’on peut selectionner dans quel dommaine étendre sa recherche (suivant qu’on demande un cours, une image, une bibliographie ou le tout)
-La partie suivante, les liens, propose un systéme de classement ingénieux (les liens vers des sites généraux, vers des sites archéologiques égéens(sites de fouille, pas internet cette fois-ci^^), ceux des laboratoires, ceux des visites virtuelles et enfin les liens se rapportant aux leçons avec la possibilité de cibler un cours en particulier).
-La quatriéme partie de ce site, « Glossary« , donne accés aux définitions des differents termes utilisés dans les cours (des définitions tirées de differents ouvrages comme The Oxford English Dictionary par exemple; une liste de ces ouvrage est présente en téte de page).
-L’avant derniére partie présente l’équipe qui a oeuvré à la création de ce site.
-Enfin, la derniére section permet de  consulter des ouvrages ou des articles qui ne sont pas encore publiés.

Ce site est donc trés riche: des cours, des liens, des images, une bibliographie trés bien fournie… que demander de plus? (peut étre une chose: des mises à jour plus fréquentes, la derniére semble dater de fevrier 2006 et commence donc à dater…) Mais il y a quand méme de quoi faire avec ce qu’il y a de présent sur le site (en ce qui concerne l’Uluburun, il n’y a que peu de choses, mais le cours n°22 parle abondemment de l’épave voisine, celle du cape Gelidonia, qui est trés importante pour les mémes questions que celles soulevées par l’épave de l’Ulu Burun).

Des liens en pagaille!!!

•avril 22, 2010 • Laissez un commentaire

Le site que nous vous proposons aujourdhui de visiter pourrait être ce que ce blog devrait être: une suite de liens hypertextes stériles qui renvoient vers des sites qui, eux, ne le sont pas.

L’auteur du site en question, un certain Ioannis Georganas (PhD en archéologie de l’Université de Notthingham), à eu la très bonne idée de créer ce site dont le but est de rassembler le plus de liens concernant l’archéologie du domaine méditerranéen, toutes périodes confondues (ce qui est un peu brouillon, au vue des menus faisant se côtoyer la préhistoire avec l’archéologie classique comme celle de Rome, d’Athènes, …). Aucun classement par zone n’est détectable non plus (on peut trouver un site traitant de l’Égypte au milieu de toute une série d’autres sites dont le thème est la Grèce par exemple), ce qui peut encore compliquer la recherche (en fait, tout ces liens sont classés alphabétiquement… c’est un choix).  Enfin, les descriptions des sites traités se limitent à quelques lignes au maximum, et sont souvent tout simplement absentes.

Une classification existe pourtant, visible dans les différentes parties du site auxquels on accède par un petit menu de sélection; Parties que je vais détailler maintenant:
-La première, « Journals » concerne les sites d’instituts archéologiques réalisant des publications pendant l’année (comme, par exemple, l’American Journal of Archaeology (AJA), traité dans un autre article de ce blog). Pour montrer l’importance du travail réalisé ici et des possibilités de recherche offertes, disons simplement qu’on a accès à un peu moins de 80 sites de ce type.
-La seconde partie permet d’accéder à une grosse trentaine de sites classés sous la bannière de « On-line resources« . On peut donc visiter des sites sur de nombreux points intéressant l’archéologie: la géographie, l’histoire, les civilisations, les types de vestiges, … ainsi que des renvois vers d’autres « sites portails », vers des bibliographies, …
-La partie suivante, « On-line courses« , permet d’accéder à des sites dont les thèmes sont beaucoup plus ciblés, comme une « introduction à l’archéologie » ou un site traitant exclusivement de l’archéologie égéenne, entre autres. Le point commun à tous les sites classés ici, c’est qu’ils sont construits sous la forme de « cours », divisés en plusieurs leçons; pouvant donc intéresser l’étudiant pour se renseigner sur un sujet ou pour travailler/réviser ce même sujet.
-La quatrième partie de ce site, « organisations – Institutes« , donne accés aux sites de 88 écoles et institut archéologiques (comme l’Ecole Française d’Athènes, celle de Rome, ou même des établissements plus lointains comme the classical society of Japan, pour ne citer que ces trois exemples).
-Enfin, la dernière partie du site est un CV de son créateur, précisant son cursus, ses expériences professionnels, etc…

Ce site n’est donc en lui même pas une source d’informations, mais il indique de nombreux endroits sur internet qui, eux, le sont. Le système de classement fait que la recherche n’est pas toujours aisé (on doit sans cesse faire le tri entre les sites proposés afin d’éliminer ceux ne concernant pas l’espace ni la période voulue), mais la qualité des sites proposés ici fait qu’une fois qu’on a enfin trouvé ce qu’on cherche, on n’est généralement pas déçus du résultat. Un point néanmoins que je trouve légèrement négatif, le site n’est plus vraiment mis a jour (dernière mise a jour à la date de l’écriture de cet article: 1er octobre 2009), ce qui pourrait faire penser qu’un certain nombre de sites très bons crées entre temps ne sont pas recensés ici; Mais on sait tous qu’on à pas que ça à faire, et qu’un archéologue doit parfois quitter son ordinateur ^^
Enfin, dernier point intéressant, même si le site est anglophone, les sites pris en compte ne le sont pas forcement, ce qui permet, en fin de compte, de trouver son bonheur parmi la multitude de liens offerts.

Un site ou il faut fouiller donc, mais qui ne devrait de ce fait pas déranger les archéologues en herbes que nous tentons d’étre, fouineurs par excellence^^

Guide de Bodrum

•avril 21, 2010 • Laissez un commentaire

Nous allons maintenant visiter un site dédié à la ville de Bodrum, la ville actuelle certes, mais aussi ses environs, son musée et son histoire. Il est à noter que ce site tente de s’ouvrir au plus grand nombre en effet, la ville étant en Turquie, il aurait pu être écrit en turc, cependant il est rédigé en Anglais et plusieurs possibilités de traductions sont possibles (il est donc également possible de le consulter en Français, en Allemand, en Italien, en Espagnol et en Japonais). Ces traductions sont cependant réalisée via google traduction, ce qui peut conduire à certaines approximations et difficultés de compréhension, cependant cette possibilité de changer de langue est honorable.

La page d’accueil du site donne un rapide aperçu de l’histoire de Bodrum et ventant les mérites de ses environs. Pour ce faire nous assistons à l’enchainement de nombreux hyperliens vers des articles plus détaillés sur les thèmes abordés, cependant le choix des articles traités peut sembler curieux, ainsi alors qu’il sera fait mention d’Hérodote dont la ville est le lieu de naissance, aucun article ne lui sera dédié. Cette page d’accueil est donc très pratique pour obtenir un aperçu rapide du contenu du site et connaitre l’essentiel du sujet qu’il traite, malheureusement la lecture de cette page est compliquée par une surabondance de liens publicitaires ou n’ayant pas de sens dans leur insertion, d’autant plus qu’ils s’insinuent dans le corps même du texte.

Le site se compose de 7 parties, chacune divisées en sous-parties. Ainsi la partie dédiée à l’histoire de Bodrum s’ouvre sur une page présentant l’intégral des sous-parties, qui ne sont donc à consulter que lors d’une recherche précise su une d’entre elle, c’est en effet le même texte que celui de la partie principale, qui est alors isolé, qui apparait lorsque l’on suit le lien d’une sous-partie. L’histoire traité dans cette partie est très rapide et mériterait sans doute quelques détails supplémentaires.

Une seconde partie, liée à l’histoire de la ville, traite d’Halicarnasus, la Bodrum antique. Cette fois les sous-parties sont véritablement des liens très intéressants à suivre, en effet la page principale sur l’ancienne ville ne fourni pas d’informations identiques et n’a vraiment que pour intérêt un plan présentant l’ancienne ville et ses principaux monuments (cette page générale possèdera également l’intérêt de contenir des liens vers d’autres parties du site, pouvant ainsi entrainer un visiteur un peu plus curieux vers des parties qu’il n’aurait peut-être pas exploré). Les sous-parties quant-à elles vont présenter les monuments principaux de la ville, parfois à grands renforts de gravures, maquettes et photos comme dans le cas du mausolée et parfois d’une simple phase comme dans le cas du temple de Mars. Une sous-partie, celle des figures fameuses de Bodrum, quant-à elle laisse comme un arrière gout d’inachevé en effet elle ne présente qu’une liste de nom sans la moindre biographie ou le moindre lien donnant plus d’informations sur ces derniers.

La dernière partie pouvant nous intéresser dans le cadre de ce blog (les autres étant destinées au Bodrum actuel, à sa péninsule, aux sites à proximité et à une possible croisière) est une partie dédiée au musée de Bodrum, concernant l’archéologie sous-marine (musée contenant justement les objets retrouvés dans l’épave de l’Uluburun). Correspondant au plan précédent la page générale sur le musée ne donne pas de nombreuses informations et il faut suivre les sous-parties. La première sous-partie concerne le château de la ville, comprenant le musée, partie particulièrement étoffée puisque retraçant dans de nombreuses autres parties l’histoire du château, de ses occupants ou de divers parties architecturales à l’instar de certaines tours, comme celle dite la tour allemande.

Une seconde sous-partie concerne l’histoire de l’archéologie sous-marine, retracée en trois parties. Les autres parties présentent les collections du musée, une d’entre elle étant à propos du parc des amphores du musée et toutes les autres concernant des épaves mises au jour, tel que celle de l’Uluburun. Cette dernière partie donne un rapide aperçu sur la découverte de l’épave, quelques informations sur ses dimensions et les artefacts qui y furent découverts et une suggestion sur l’histoire du navire avant qu’il ne sombre.

Pour conclure ce site est une assez bonne présentation -bien que pouvant être améliorée- de la ville de Bodrum, qu’elle soit ancienne ou récente, cependant cette ville n’entrant dans l’histoire de l’Uluburun que lorsque l’épave fut admise au musée la majorité du site n’a pas grand intérêt pour notre sujet. La partie sur l’histoire de l’archéologie sous-marine est toutefois particulièrement intéressante et bien documentée, tout comme celle su l’épave de l’Uluburun, qui pourrait cependant également être plus étoffée. Un bon site pour avoir une base donc, mais loin d’être exhaustif et ne donnant pas d’informations très poussées.

Une méthode d’apprentissage particuliére

•avril 21, 2010 • Laissez un commentaire

Je vais maintenant vous parler d’un petit fichier au format pdf que j’ai trouvé sur internet, cet article ne portera donc pas sur un site internet mais uniquement sur le fichier en question (qu’on peut trouver en de nombreux endroits sur le web en rentrant le titre du fichier, que je donne plus bas dans cet article).
Il sagit d’un plan de cours édité par l’Archaeological Institute of America (AIA, ceux la méme qui publient l’American Journal of Archaeology, dont un article de ce blog sera consacré). Un plan de cours, à destination des enseignants donc, afin qu’ils préparent une leçon pour des étudiants de niveaux 6 et 7 dans le systéme éducatif americain (correspondant, grossiérement, en france à des classes de primaire, avec des élèves entre 11 et 13 ans).

Le titre de ce plan est « The Uluburun Late Bronze Age Shipwreck », et son sous-titre est « Cargoes from Three Continents », on comprend donc que le but de cet exercice est de faire découvrir à l’élève les provenances des vestiges découverts dans l’épave du cap de l’Ulu Burun, ainsi que de voir quel pouvait étre le circuit du navire.
Ce plan est divisé en quatres parties:
-la premiére partie, sous son titre d’introduction, n’est en fait qu’une description du contexte dans lequel cette expérience éducative à été testé; avec en plus ce qu’elle devrait apporter aux élèves et par quels moyens (« By expanding the panorama of
history, the intricacies of economic expansion and cultural
contact become interlaced with technology, the arts, and a
new appreciation of resources »).
-la partie suivante présente les objectifs et les moyens pour arriver au but fixé et est suivit d’une bibliographie et d’une webographie (reprenant principalement le site de l’Institute of Nautical Archaeology (INA) dont il a déja été question à de nombreuses reprises dans le cadre de ce blog). ces ressources sont classées selon deux catégories: celles accéssibles à l’enseignant, et celles accéssibles aux élèves (ceci dénote une volonté de simplifier l’étude en évitant de noyer l’élève sous une montagne de livres). Il est précisé ensuite des points à suivre pour améliorer cette enseignement, avec pour chaque point, un lien internet ou une source bibliographique afin de permettre a l’enseignant d’aller directement à l’essentiel dans ses recherches préliminaires.
-la troisiéme partie est une description, leçon par leçon, de ce que l’enseignant doit véhiculer comme messages à ses élèves. A la premiére leçon, définir les limites spatiales et chronologiques ainsi que quelques termes économiques du type « importation », « exportation », … A la seconde leçon, un « jeu de rôle » permet aux élèves d’étudier le cas des réseaux d’échanges et la cargaison de l’épave

(As the captain aboard the ship, you announce the
following as you prepare to sail from Knossos:
“You are deckhands aboard the ship and in charge of loading
cargo. Look at the pictures in the Partial Cargo handout. Review what you have written on your chart
on Ancient Minoan Trade, and notice what resources you have drawn on Oversized Map of the Mediterranean. At the end of your journey you expect to return to Knossos.”)

Enfin, la troisiéme leçon sera un autre « jeu de rôle », proposant aux élèves de s’improviser archéologues pour quelques moments et introduisant des élément d’archéologie comme la conservation différentiée des vestiges suivant les materiaux dans lesquels ils sont fait,…
-Enfin, aprés ceci, les outils necessaires pour faire ces exercices (un tableau, un schemat de la cale du navire vue en coupe, des éléments à découper representant des types d’objets à replacer dans la cale…) ainsi que les corrections aux exercices, afin de simplifier la vie de l’enseignant.

Je trouve ce plan trés interessant et ingénieux afin d’éveiller les élèves concernés à de nombreux points comme, tout d’abords, l’archéologie, mais aussi des questions d’économie, d’échanges sur de longues distances, de géographie aussi, … Et tout cela d’une maniére qui n’est pas désagreable, alliant les cours et le jeu: on peut donc parler de vulgarisation sur plusieurs sujets dont le point focal est l’épave de l’Ulu Burun.
En ce qui nous concerne, on appreciera la présence de toutes ces indications bibliographiques et webographiques (bien que ce ne soit que des renvois vers les ouvrages et les sites principaux, les plus connus et utilisés, comme le site de l’INA qu’on retrouve, et c’est normal sachant ce qu’est l’INA, absolument partout). Cela permettre peut étre aussi à l’étudiant souhaitant aborder ce sujet de voir rapidement quels sont les principales questions soulevées par la découverte de l’épave.